Tyson Fury vs. Oleksandr Usyk le 18/05
- germain martin
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A fait plaisir de te voir retrouver ton enthousiasme, Marciano. 

- alain81
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Je viens de voir une interview de Fury après le combat :
https://www.youtube.com/watch?v=tMEmVDnZ9pI
https://www.youtube.com/watch?v=tMEmVDnZ9pI
- Ozzy
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Franchement je ne sais pas. Il évoque assez souvent la retraite. Dans sa conférence d'après-match aussi, il ne parle que de spectacle à offrir aux fans, on ne le sent pas vraiment dans une perspective sportive ou dans l'idée de s'inscrire dans l'histoire de la boxe.Bernard a écrit : ↑19 mai 2024, 23:24 Très bonnes analyses je trouve. Surtout sur le fait que Fury n'a peut-être plus la motivation nécessaire pour se surpasser. Maintenant peut-être que paradoxalement c'est cette defaite sur décision partagée qui pourrait raviver la flamme, et servir de catalyseur pour une revanche en octobre. Je pense pas que l'argent soit la motivation première pour l'un comme pour l'autre pour une revanche. Plus maintenant.
D'ailleurs si je devais miser sur le nom d'un prochain champion unifié, je parierais plus sur Joshua que sur Fury.
J'espère quand même que la revanche aura lieu. Je vois pas mal de pro-Usyk (sur le forum et au-delà) qui souhaitent qu'il prenne sa retraite sur ce succès. Je peux comprendre ce sentiment, mais ce n'est pas tout à fait cohérent avec le fait d'avoir passé des années à reprocher à Fury de ne pas avoir accordé sa revanche à Wladimir Klitschko.
Pour ce qui est de cette revanche, je pense que Fury va temporiser un peu et qu'il n'est pas totalement maître des horloges. Si il active trop vite sa clause de revanche, cela pourrait avoir comme conséquence de forcer l'IBF à rendre le titre vacant pour le Hrgovic-Dubois : est-ce vraiment ce que souhaitent les saoudiens ? Ce sont eux qui ont le pouvoir à présent, et moins les promoteurs.
Je pense que les saoudiens préféreraient avoir un Joshua vs le vainqueur de Dubois/Hrgovic en Septembre pour le titre IBF.
- Rayden
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Hrgovic vs Dubois c'est dans moins de 2 semaines, la clause de revanche ne sera pas activée d'ici là, c'est un peu trop tot.Ozzy a écrit : ↑20 mai 2024, 13:37 Pour ce qui est de cette revanche, je pense que Fury va temporiser un peu et qu'il n'est pas totalement maître des horloges. Si il active trop vite sa clause de revanche, cela pourrait avoir comme conséquence de forcer l'IBF à rendre le titre vacant pour le Hrgovic-Dubois : est-ce vraiment ce que souhaitent les saoudiens ? Ce sont eux qui ont le pouvoir à présent, et moins les promoteurs.
Je pense que les saoudiens préféreraient avoir un Joshua vs le vainqueur de Dubois/Hrgovic en Septembre pour le titre IBF.
Par contre s'il y a revanche entre Fury et Usyk ça sera pour octobre normalement donc la clause sera activée maximum en aout histoire de lancer l'organisation et la mediatisation de cette revanche. Et là oui l'IBF pourrait etre vacante pour etre mise en jeu en septembre entre Joshua et le vainqueur de Hrgovic vs Dubois.
- Papaleo
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Dans son intérêt, j'aimerais que Fury prenne sa retraite.
Il a déjà reçu énormément de coups et a déjà été exposé à des CTE immédiates ou à venir.
Tout le monde n'est pas égal sur ce plan mais pour son bien, il devrait s'en tenir là.
A titre personnel, j'ai une certaine affection pour l'homme et même le boxeur.
Bien sûr son personnage est souvent grotesque mais c'est aussi la boxe qui est ainsi. Il faut vendre les combats.
Je trouve le parcours de Fury incroyable.
Peu seraient revenus après ses problèmes de grave dépression, d'alcool, de drogue et de surpoids.
Ce qu'il a accompli (et je ne discute pas ici ses limites pugilistiques) est immense.
Il serait dommage de cantonner Fury à la caricature volontaire qu'il donne de lui-même.
Son mental est incroyable.
Dernier point: on utilise souvent son gabarit contre un argument pour amoindrir ses performances. Comme s'il s'agissait uniquement d'un avantage.
Il me semble que c'est également un inconvénient, pour le cardio, la mobilité et l'adresse en général.
Bref, cet homme excessif me sera toujours sympathique.
Je ne voudrais pas le voir un jour trop diminué.
Il a déjà reçu énormément de coups et a déjà été exposé à des CTE immédiates ou à venir.
Tout le monde n'est pas égal sur ce plan mais pour son bien, il devrait s'en tenir là.
A titre personnel, j'ai une certaine affection pour l'homme et même le boxeur.
Bien sûr son personnage est souvent grotesque mais c'est aussi la boxe qui est ainsi. Il faut vendre les combats.
Je trouve le parcours de Fury incroyable.
Peu seraient revenus après ses problèmes de grave dépression, d'alcool, de drogue et de surpoids.
Ce qu'il a accompli (et je ne discute pas ici ses limites pugilistiques) est immense.
Il serait dommage de cantonner Fury à la caricature volontaire qu'il donne de lui-même.
Son mental est incroyable.
Dernier point: on utilise souvent son gabarit contre un argument pour amoindrir ses performances. Comme s'il s'agissait uniquement d'un avantage.
Il me semble que c'est également un inconvénient, pour le cardio, la mobilité et l'adresse en général.
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- Ozzy
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J'ai également revu le match à froid en essayant d'être le plus objectif possible, et j'obtiens 114-113 pour Usyk, avec le même pointage que toi sauf le 12ème pour Fury (comme les trois juges d'ailleurs).
Deux remarques cependant : je donne le 2ème à Usyk contrairement à deux des trois juges qui ont probablement dû avantager les trois grosses frappes de Fury. Enfin, le premier round est tout sauf net, pour moi les deux touchent autant (j'ai revu le round deux fois) et dans ce cas je suppose que les juges avantagent la belle gauche d'Usyk en fin de round (qui fait suite à une belle combinaison de Fury). Usyk est pas mal en mode touchette sur ce premier round.
Une troisième : avant de se faire toucher au menton à 30 secondes de la fin du 9ème, Fury fait du bon boulot et n'est même pas loin d'empocher le round.
Tout ça pour dire que ce match a été bien serré et qu'il se joue finalement sur le scoring des deux premiers rounds.
Si l'on prend un peu de hauteur, la victoire d'Usyk est méritée, il en a fait plus que Fury pour l'emporter. Je ne comprends toujours pas pourquoi le coin de Fury n'arrêtait pas de lui répéter qu'il gagnait le match (avant le 11ème notamment alors qu'Usyk venait de prendre l'avantage au score !).
Dernier truc : les ralentis inter-rounds ont quand même pas mal privilégié les frappes d'Usyk
- Ricounet Hagler
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Ozzy a écrit : ↑20 mai 2024, 13:37Franchement je ne sais pas. Il évoque assez souvent la retraite. Dans sa conférence d'après-match aussi, il ne parle que de spectacle à offrir aux fans, on ne le sent pas vraiment dans une perspective sportive ou dans l'idée de s'inscrire dans l'histoire de la boxe.Bernard a écrit : ↑19 mai 2024, 23:24 Très bonnes analyses je trouve. Surtout sur le fait que Fury n'a peut-être plus la motivation nécessaire pour se surpasser. Maintenant peut-être que paradoxalement c'est cette defaite sur décision partagée qui pourrait raviver la flamme, et servir de catalyseur pour une revanche en octobre. Je pense pas que l'argent soit la motivation première pour l'un comme pour l'autre pour une revanche. Plus maintenant.
D'ailleurs si je devais miser sur le nom d'un prochain champion unifié, je parierais plus sur Joshua que sur Fury.
J'espère quand même que la revanche aura lieu. Je vois pas mal de pro-Usyk (sur le forum et au-delà) qui souhaitent qu'il prenne sa retraite sur ce succès. Je peux comprendre ce sentiment, mais ce n'est pas tout à fait cohérent avec le fait d'avoir passé des années à reprocher à Fury de ne pas avoir accordé sa revanche à Wladimir Klitschko.
Pour ce qui est de cette revanche, je pense que Fury va temporiser un peu et qu'il n'est pas totalement maître des horloges. Si il active trop vite sa clause de revanche, cela pourrait avoir comme conséquence de forcer l'IBF à rendre le titre vacant pour le Hrgovic-Dubois : est-ce vraiment ce que souhaitent les saoudiens ? Ce sont eux qui ont le pouvoir à présent, et moins les promoteurs.
Je pense que les saoudiens préféreraient avoir un Joshua vs le vainqueur de Dubois/Hrgovic en Septembre pour le titre IBF.
Je ne souhaite pas cette revanche parce que le cirque de Fury a trop duré.
Il a joué avec tout le monde, a ridiculisé la boxe et si Usyk ne gagne pas nettement, il perdra pour qu'il y ait une belle.
Le fric va prendre le dessus.
Là, l'histoire est belle. Qu'elle le reste !
- Ozzy
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Et l'aspect sportif ?Ricounet Hagler a écrit : ↑20 mai 2024, 15:40 Je ne souhaite pas cette revanche parce que le cirque de Fury a trop duré.
Il a joué avec tout le monde, a ridiculisé la boxe et si Usyk ne gagne pas nettement, il perdra pour qu'il y ait une belle.
Le fric va prendre le dessus.
Là, l'histoire est belle. Qu'elle le reste !
Il perd de peu samedi soir. Il me semble qu'il a mérité une revanche sur le ring, et pas grâce à son "cirque" ni même son contrat.
De toute manière il doit avoir une chance de regagner son titre WBC si il le souhaite. C'est ainsi que la boxe fonctionne. Joshua a eu sa revanche alors qu'il a nettement perdu le premier match.
- Bernard
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Si c'était qu'une question de gabarit tous les basketteurs seraient des potentiels CDM, et concernant ses lacunes techniques raison de plus pour saluer son mérite. Fury est pas une attraction à l'instar de butterbean ou Jake Paul quand on perd sur décision partagée contre Usyk ça veut dire quelque chose. On s'est servit de l'incarcération de Tyson pour trouver à redire sur chaque de ses défaites, Fury lui a été malade donc oui rebondir après cet épisode montre sa force de caractère. Je pense que ni lui ni Usyk prendront leur retraite ces organisateurs là sauront se montrer persuasifs. Par contre je connais pas la signification de l'acronyme CTE.Papaleo a écrit : ↑20 mai 2024, 14:24 Dans son intérêt, j'aimerais que Fury prenne sa retraite.
Il a déjà reçu énormément de coups et a déjà été exposé à des CTE immédiates ou à venir.
Tout le monde n'est pas égal sur ce plan mais pour son bien, il devrait s'en tenir là.
A titre personnel, j'ai une certaine affection pour l'homme et même le boxeur.
Bien sûr son personnage est souvent grotesque mais c'est aussi la boxe qui est ainsi. Il faut vendre les combats.
Je trouve le parcours de Fury incroyable.
Peu seraient revenus après ses problèmes de grave dépression, d'alcool, de drogue et de surpoids.
Ce qu'il a accompli (et je ne discute pas ici ses limites pugilistiques) est immense.
Il serait dommage de cantonner Fury à la caricature volontaire qu'il donne de lui-même.
Son mental est incroyable.
Dernier point: on utilise souvent son gabarit contre un argument pour amoindrir ses performances. Comme s'il s'agissait uniquement d'un avantage.
Il me semble que c'est également un inconvénient, pour le cardio, la mobilité et l'adresse en général.
Bref, cet homme excessif me sera toujours sympathique.
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- beber
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Chronic Traumatic EncephalopathyBernard a écrit : ↑20 mai 2024, 16:13Si c'était qu'une question de gabarit tous les basketteurs seraient des potentiels CDM, et concernant ses lacunes techniques raison de plus pour saluer son mérite. Fury est pas une attraction à l'instar de butterbean ou Jake Paul quand on perd sur décision partagée contre Usyk ça veut dire quelque chose. On s'est servit de l'incarcération de Tyson pour trouver à redire sur chaque de ses défaites, Fury lui a été malade donc oui rebondir après cet épisode montre sa force de caractère. Je pense que ni lui ni Usyk prendront leur retraite ces organisateurs là sauront se montrer persuasifs. Par contre je connais pas la signification de l'acronyme CTE.Papaleo a écrit : ↑20 mai 2024, 14:24 Dans son intérêt, j'aimerais que Fury prenne sa retraite.
Il a déjà reçu énormément de coups et a déjà été exposé à des CTE immédiates ou à venir.
Tout le monde n'est pas égal sur ce plan mais pour son bien, il devrait s'en tenir là.
A titre personnel, j'ai une certaine affection pour l'homme et même le boxeur.
Bien sûr son personnage est souvent grotesque mais c'est aussi la boxe qui est ainsi. Il faut vendre les combats.
Je trouve le parcours de Fury incroyable.
Peu seraient revenus après ses problèmes de grave dépression, d'alcool, de drogue et de surpoids.
Ce qu'il a accompli (et je ne discute pas ici ses limites pugilistiques) est immense.
Il serait dommage de cantonner Fury à la caricature volontaire qu'il donne de lui-même.
Son mental est incroyable.
Dernier point: on utilise souvent son gabarit contre un argument pour amoindrir ses performances. Comme s'il s'agissait uniquement d'un avantage.
Il me semble que c'est également un inconvénient, pour le cardio, la mobilité et l'adresse en général.
Bref, cet homme excessif me sera toujours sympathique.
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Si on parle blessure
- Papaleo
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En ligne avec toi Bernard.
CTE = Encéphalopathie traumatique chronique
(source Wikipedia)
L’encéphalopathie traumatique chronique (ETC) (en anglais : Chronic traumatic encephalopathy, CTE) ou encéphalite traumatique des pugilistes est une forme d'affection cérébrale progressant vers les maladies neurodégénératives, habituellement diagnostiquées post mortem, après une pratique sportive prolongée émaillée de nombreuses commotions cérébrales.
L’encéphalite traumatique des pugilistes associe une détérioration intellectuelle avec des troubles de la mémoire. Il existe différentes sortes de lésions traumatiques selon le type de sport pratiqué ainsi que la durée de la pratique. Cette inflammation peut être présente aussi chez les boxeurs, les joueurs de rugby, football américain et d’autres sports où la tête peut être soumise à des chocs importants.
Alors qu'il est devenu évident depuis les années 1920 que certaines pratiques sportives, notamment la boxe ou bien le football américain, étaient à risque de troubles cognitifs, comportementaux et psychomoteurs, le terme de dementia pugilistica en décrit le tableau clinique1.
En 1928, le Dr Harrison Martland (en) a examiné des boxeurs professionnels à la retraite. Ces boxeurs sont à un stade avancé de la maladie de Parkinson et ne montrent pas de déficience cognitive.
En 1934, Parker décrit la carrière en boxe et l’historique médical de trois professionnels de boxe. Il montre que des problèmes neurocomportementaux et des problèmes neurologiques sérieux voire graves, se développent pendant et vers la fin de leur carrière sportive. Ces syndromes neuropsychiatriques seront plus tard appelés encéphalite traumatique pugiliste (Parker, 1934), démence pugiliste (Millspaugh, 1937) et encéphalite traumatique chronique (Critchley).
En 1969, Roberts publie un livre entièrement consacré à cette maladie. Il est intitulé Brain Damage in Boxers : A study of the Prevalence of Traumatic Encephalopathy Among Ex-Professional Boxer. 224 ex-boxeurs professionnels en Angleterre de 1929 à 1955 ont été suivis. Ces boxeurs étaient énormément exposés à des traumas neurologiques. Beaucoup d’entre eux ont eu plus d’une centaine de combats professionnels pour une carrière d’au moins 20 ans. 11 % d’entre eux avaient une encéphalopathie traumatique chronique modérée. 6 % avaient un syndrome modéré, voire sévère.
Dans les années 1970, la cohorte de boxeurs étudiée est suffisamment large pour permettre d'établir un cadre descriptif spécifique1.
L'encéphalopathie traumatique chronique a été mise en évidence chez les joueurs de football américain en 2002 par le docteur Omalu, en autopsiant le corps de Mike Webster, célèbre joueur.
Dans la seconde moitié des années 2010, des études mettent en évidence l’importance du problème pour les joueurs de foot, notamment au Royaume-Uni. On évalue qu’un footballeur professionnel effectue de l’ordre de 70 000 têtes par an, avec des séquences d’entrainement spécifiques au cours desquels les joueurs peuvent avoir à enchaîner une centaine de têtes. Le Royaume-Uni, à la suite de ce constat, décide d’interdire les têtes pour les jeunes de moins de 12 ans.
En 2013, McKee et al. introduisent la notion de quatre phases neuropathologiques de la CTE (Chronic traumatic encephalopathy). Pour la première fois ils démontrent que la CTE peut être diagnostiquée chez un patient qui ne présente aucun signe clinique9.
Depuis 2015, le National Institutes of Health finance le programme DIAGNOSE C.T.E. Research Project sur sept ans à hauteur de 17 millions de dollars afin de diagnostiquer l'encéphalopathie traumatique chronique sur un patient vivant10. En 2019, un groupe de recherche identifie des protéines tau spécifiques à l'encéphalopathie traumatique chronique, distinctes de celles des autres malades neurodégénératives et observables par tomographie par émission de positons.
Les boxeurs sont la principale population à risque. Mais pas seulement, une découverte faite à l'École de médecine de Boston (Massachusetts, nord-est), a montré que de nombreux athlètes ont développé une encéphalite traumatique de pugilistes avant leur décès. D'autres recherches démontrent que le football américain est le sport à l'origine du plus grand nombre de traumatismes crâniens. La fréquence de cet accident est estimé à 0,37 / 1 000 expositions. Au baseball, on relève 0,07 commotions cérébrales pour 1 000 expositions. En gymnastique artistique : 0,16 pour 10 000 expositions. En basket-ball : 0,16/1 000 pour les hommes et 0,22/1 000 pour les femmes. En hockey sur glace, ces lésions sont courantes, pour les hommes moins que pour les femmes. Les joueurs de rugby sont également une population à risque.
CTE = Encéphalopathie traumatique chronique
(source Wikipedia)
L’encéphalopathie traumatique chronique (ETC) (en anglais : Chronic traumatic encephalopathy, CTE) ou encéphalite traumatique des pugilistes est une forme d'affection cérébrale progressant vers les maladies neurodégénératives, habituellement diagnostiquées post mortem, après une pratique sportive prolongée émaillée de nombreuses commotions cérébrales.
L’encéphalite traumatique des pugilistes associe une détérioration intellectuelle avec des troubles de la mémoire. Il existe différentes sortes de lésions traumatiques selon le type de sport pratiqué ainsi que la durée de la pratique. Cette inflammation peut être présente aussi chez les boxeurs, les joueurs de rugby, football américain et d’autres sports où la tête peut être soumise à des chocs importants.
Alors qu'il est devenu évident depuis les années 1920 que certaines pratiques sportives, notamment la boxe ou bien le football américain, étaient à risque de troubles cognitifs, comportementaux et psychomoteurs, le terme de dementia pugilistica en décrit le tableau clinique1.
En 1928, le Dr Harrison Martland (en) a examiné des boxeurs professionnels à la retraite. Ces boxeurs sont à un stade avancé de la maladie de Parkinson et ne montrent pas de déficience cognitive.
En 1934, Parker décrit la carrière en boxe et l’historique médical de trois professionnels de boxe. Il montre que des problèmes neurocomportementaux et des problèmes neurologiques sérieux voire graves, se développent pendant et vers la fin de leur carrière sportive. Ces syndromes neuropsychiatriques seront plus tard appelés encéphalite traumatique pugiliste (Parker, 1934), démence pugiliste (Millspaugh, 1937) et encéphalite traumatique chronique (Critchley).
En 1969, Roberts publie un livre entièrement consacré à cette maladie. Il est intitulé Brain Damage in Boxers : A study of the Prevalence of Traumatic Encephalopathy Among Ex-Professional Boxer. 224 ex-boxeurs professionnels en Angleterre de 1929 à 1955 ont été suivis. Ces boxeurs étaient énormément exposés à des traumas neurologiques. Beaucoup d’entre eux ont eu plus d’une centaine de combats professionnels pour une carrière d’au moins 20 ans. 11 % d’entre eux avaient une encéphalopathie traumatique chronique modérée. 6 % avaient un syndrome modéré, voire sévère.
Dans les années 1970, la cohorte de boxeurs étudiée est suffisamment large pour permettre d'établir un cadre descriptif spécifique1.
L'encéphalopathie traumatique chronique a été mise en évidence chez les joueurs de football américain en 2002 par le docteur Omalu, en autopsiant le corps de Mike Webster, célèbre joueur.
Dans la seconde moitié des années 2010, des études mettent en évidence l’importance du problème pour les joueurs de foot, notamment au Royaume-Uni. On évalue qu’un footballeur professionnel effectue de l’ordre de 70 000 têtes par an, avec des séquences d’entrainement spécifiques au cours desquels les joueurs peuvent avoir à enchaîner une centaine de têtes. Le Royaume-Uni, à la suite de ce constat, décide d’interdire les têtes pour les jeunes de moins de 12 ans.
En 2013, McKee et al. introduisent la notion de quatre phases neuropathologiques de la CTE (Chronic traumatic encephalopathy). Pour la première fois ils démontrent que la CTE peut être diagnostiquée chez un patient qui ne présente aucun signe clinique9.
Depuis 2015, le National Institutes of Health finance le programme DIAGNOSE C.T.E. Research Project sur sept ans à hauteur de 17 millions de dollars afin de diagnostiquer l'encéphalopathie traumatique chronique sur un patient vivant10. En 2019, un groupe de recherche identifie des protéines tau spécifiques à l'encéphalopathie traumatique chronique, distinctes de celles des autres malades neurodégénératives et observables par tomographie par émission de positons.
Les boxeurs sont la principale population à risque. Mais pas seulement, une découverte faite à l'École de médecine de Boston (Massachusetts, nord-est), a montré que de nombreux athlètes ont développé une encéphalite traumatique de pugilistes avant leur décès. D'autres recherches démontrent que le football américain est le sport à l'origine du plus grand nombre de traumatismes crâniens. La fréquence de cet accident est estimé à 0,37 / 1 000 expositions. Au baseball, on relève 0,07 commotions cérébrales pour 1 000 expositions. En gymnastique artistique : 0,16 pour 10 000 expositions. En basket-ball : 0,16/1 000 pour les hommes et 0,22/1 000 pour les femmes. En hockey sur glace, ces lésions sont courantes, pour les hommes moins que pour les femmes. Les joueurs de rugby sont également une population à risque.
- Bernard
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Ah carrémentbeber a écrit : ↑20 mai 2024, 16:17Chronic Traumatic EncephalopathyBernard a écrit : ↑20 mai 2024, 16:13Si c'était qu'une question de gabarit tous les basketteurs seraient des potentiels CDM, et concernant ses lacunes techniques raison de plus pour saluer son mérite. Fury est pas une attraction à l'instar de butterbean ou Jake Paul quand on perd sur décision partagée contre Usyk ça veut dire quelque chose. On s'est servit de l'incarcération de Tyson pour trouver à redire sur chaque de ses défaites, Fury lui a été malade donc oui rebondir après cet épisode montre sa force de caractère. Je pense que ni lui ni Usyk prendront leur retraite ces organisateurs là sauront se montrer persuasifs. Par contre je connais pas la signification de l'acronyme CTE.Papaleo a écrit : ↑20 mai 2024, 14:24 Dans son intérêt, j'aimerais que Fury prenne sa retraite.
Il a déjà reçu énormément de coups et a déjà été exposé à des CTE immédiates ou à venir.
Tout le monde n'est pas égal sur ce plan mais pour son bien, il devrait s'en tenir là.
A titre personnel, j'ai une certaine affection pour l'homme et même le boxeur.
Bien sûr son personnage est souvent grotesque mais c'est aussi la boxe qui est ainsi. Il faut vendre les combats.
Je trouve le parcours de Fury incroyable.
Peu seraient revenus après ses problèmes de grave dépression, d'alcool, de drogue et de surpoids.
Ce qu'il a accompli (et je ne discute pas ici ses limites pugilistiques) est immense.
Il serait dommage de cantonner Fury à la caricature volontaire qu'il donne de lui-même.
Son mental est incroyable.
Dernier point: on utilise souvent son gabarit contre un argument pour amoindrir ses performances. Comme s'il s'agissait uniquement d'un avantage.
Il me semble que c'est également un inconvénient, pour le cardio, la mobilité et l'adresse en général.
Bref, cet homme excessif me sera toujours sympathique.
Je ne voudrais pas le voir un jour trop diminué.
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Ok mais alors tu as remarqué chez lui quelque chose qui te fait penser à cela ou est-ce une hypothèse ? car dans ce cas ça doit être le cas de tous les boxeurs du gala .Papaleo a écrit : ↑20 mai 2024, 16:23 En ligne avec toi Bernard.
CTE = Encéphalopathie traumatique chronique
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L’encéphalopathie traumatique chronique (ETC) (en anglais : Chronic traumatic encephalopathy, CTE) ou encéphalite traumatique des pugilistes est une forme d'affection cérébrale progressant vers les maladies neurodégénératives, habituellement diagnostiquées post mortem, après une pratique sportive prolongée émaillée de nombreuses commotions cérébrales.
L’encéphalite traumatique des pugilistes associe une détérioration intellectuelle avec des troubles de la mémoire. Il existe différentes sortes de lésions traumatiques selon le type de sport pratiqué ainsi que la durée de la pratique. Cette inflammation peut être présente aussi chez les boxeurs, les joueurs de rugby, football américain et d’autres sports où la tête peut être soumise à des chocs importants.
Alors qu'il est devenu évident depuis les années 1920 que certaines pratiques sportives, notamment la boxe ou bien le football américain, étaient à risque de troubles cognitifs, comportementaux et psychomoteurs, le terme de dementia pugilistica en décrit le tableau clinique1.
En 1928, le Dr Harrison Martland (en) a examiné des boxeurs professionnels à la retraite. Ces boxeurs sont à un stade avancé de la maladie de Parkinson et ne montrent pas de déficience cognitive.
En 1934, Parker décrit la carrière en boxe et l’historique médical de trois professionnels de boxe. Il montre que des problèmes neurocomportementaux et des problèmes neurologiques sérieux voire graves, se développent pendant et vers la fin de leur carrière sportive. Ces syndromes neuropsychiatriques seront plus tard appelés encéphalite traumatique pugiliste (Parker, 1934), démence pugiliste (Millspaugh, 1937) et encéphalite traumatique chronique (Critchley).
En 1969, Roberts publie un livre entièrement consacré à cette maladie. Il est intitulé Brain Damage in Boxers : A study of the Prevalence of Traumatic Encephalopathy Among Ex-Professional Boxer. 224 ex-boxeurs professionnels en Angleterre de 1929 à 1955 ont été suivis. Ces boxeurs étaient énormément exposés à des traumas neurologiques. Beaucoup d’entre eux ont eu plus d’une centaine de combats professionnels pour une carrière d’au moins 20 ans. 11 % d’entre eux avaient une encéphalopathie traumatique chronique modérée. 6 % avaient un syndrome modéré, voire sévère.
Dans les années 1970, la cohorte de boxeurs étudiée est suffisamment large pour permettre d'établir un cadre descriptif spécifique1.
L'encéphalopathie traumatique chronique a été mise en évidence chez les joueurs de football américain en 2002 par le docteur Omalu, en autopsiant le corps de Mike Webster, célèbre joueur.
Dans la seconde moitié des années 2010, des études mettent en évidence l’importance du problème pour les joueurs de foot, notamment au Royaume-Uni. On évalue qu’un footballeur professionnel effectue de l’ordre de 70 000 têtes par an, avec des séquences d’entrainement spécifiques au cours desquels les joueurs peuvent avoir à enchaîner une centaine de têtes. Le Royaume-Uni, à la suite de ce constat, décide d’interdire les têtes pour les jeunes de moins de 12 ans.
En 2013, McKee et al. introduisent la notion de quatre phases neuropathologiques de la CTE (Chronic traumatic encephalopathy). Pour la première fois ils démontrent que la CTE peut être diagnostiquée chez un patient qui ne présente aucun signe clinique9.
Depuis 2015, le National Institutes of Health finance le programme DIAGNOSE C.T.E. Research Project sur sept ans à hauteur de 17 millions de dollars afin de diagnostiquer l'encéphalopathie traumatique chronique sur un patient vivant10. En 2019, un groupe de recherche identifie des protéines tau spécifiques à l'encéphalopathie traumatique chronique, distinctes de celles des autres malades neurodégénératives et observables par tomographie par émission de positons.
Les boxeurs sont la principale population à risque. Mais pas seulement, une découverte faite à l'École de médecine de Boston (Massachusetts, nord-est), a montré que de nombreux athlètes ont développé une encéphalite traumatique de pugilistes avant leur décès. D'autres recherches démontrent que le football américain est le sport à l'origine du plus grand nombre de traumatismes crâniens. La fréquence de cet accident est estimé à 0,37 / 1 000 expositions. Au baseball, on relève 0,07 commotions cérébrales pour 1 000 expositions. En gymnastique artistique : 0,16 pour 10 000 expositions. En basket-ball : 0,16/1 000 pour les hommes et 0,22/1 000 pour les femmes. En hockey sur glace, ces lésions sont courantes, pour les hommes moins que pour les femmes. Les joueurs de rugby sont également une population à risque.
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Le risque augmente avec le nombre d'expositions.
Oui, tous les boxeurs peuvent y être sujet.
Rien remarqué de manifeste chez Fury si ce n'est ses changements d'humeur soudains et cet étrange "Happy New Year" dans l'interview sur le ring.
https://www.youtube.com/watch?v=l2MBW2JzYrc
Oui, tous les boxeurs peuvent y être sujet.
Rien remarqué de manifeste chez Fury si ce n'est ses changements d'humeur soudains et cet étrange "Happy New Year" dans l'interview sur le ring.
https://www.youtube.com/watch?v=l2MBW2JzYrc
- Bernard
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Il a fait exagérément traîner les choses avec la bénédiction, l'incroyable indulgence des fédérations. Mais cela ne remet en aucun cas ses qualités en question cela ne le rend pas moins bon ou meilleur boxeur, Charlo c'était peu ou prou la même chose.Ozzy a écrit : ↑20 mai 2024, 15:49Et l'aspect sportif ?Ricounet Hagler a écrit : ↑20 mai 2024, 15:40 Je ne souhaite pas cette revanche parce que le cirque de Fury a trop duré.
Il a joué avec tout le monde, a ridiculisé la boxe et si Usyk ne gagne pas nettement, il perdra pour qu'il y ait une belle.
Le fric va prendre le dessus.
Là, l'histoire est belle. Qu'elle le reste !
Il perd de peu samedi soir. Il me semble qu'il a mérité une revanche sur le ring, et pas grâce à son "cirque" ni même son contrat.
De toute manière il doit avoir une chance de regagner son titre WBC si il le souhaite. C'est ainsi que la boxe fonctionne. Joshua a eu sa revanche alors qu'il a nettement perdu le premier match.