Les esquives de corps ne fonctionnent pas : son allonge me rattrape, quand je me colle à lui pour me reposer et l'empêcher de boxer (le gars boxe torse nu

Alors, 30 kg et 20 cm d'écart : du suicide en assaut ?
Imagine si tu mets les gants avec un type de ce gabarit qui est moins dans la bienveillance…Bosie a écrit : ↑19 sept. 2023, 08:57 C'est une situation récurrente en club que de sparrer contre plus lourd, plus grand et surtout meilleur que soi. Je m'y suis toujours accommodé mais avec l'âge (44 ans) je commence à ne plus gérer ces écarts de poids et de taille. Hier soir j'étais assez fatigué (je boxe 6 h par semaine) et j'ai fait une séance de cours avec un pote, même poids, même taille. On a fait un assaut ensuite et je me suis régalé : sans appuyer, beaucoup d'esquives. J'ai enchainé avec un gars beaucoup plus jeune, plus grand et aussi léger : idem, beaucoup d'esquives de corps bras baissés (because fatigué) et se pointe un troisième, 1,90m, dans les 100 kg. Pour ne rien arranger, bon boxeur. Mais très bon esprit donc j'enchaine avec lui (lui est tout frais, il nous regardait tout ce temps). La punition.
Les esquives de corps ne fonctionnent pas : son allonge me rattrape, quand je me colle à lui pour me reposer et l'empêcher de boxer (le gars boxe torse nu) il me shoote depuis son mètre 90 avec des coups de poings plongeants. Je n'ai trouvé que de me baisser comme solution en me penchant en arrière : c'était pire, il me récupérait en uppercut. La seule solution aurait été de changer d'angles en permanence mais l'exercice demande trop d'energie que je n'avais pas, que je n'ai peut être plus. Le tout sans casque, le visage imbibé d'un fond de pot de vaseline. Je n'ai pas été blessé mais j'en ai pris quelques uns que j'ai bien sentis (parce qu'il a bien vu que j'étais en difficulté il a retenu ses coups).
Alors, 30 kg et 20 cm d'écart : du suicide en assaut ?
Il te reste donc du choix pour te faire plaisir.Bosie a écrit : ↑05 oct. 2023, 12:13 Tu as raison Marvelous et mon état actuel confirme tes recommandations. Je fais 1h30 de boxe par jour 4 fois par semaine.
Lundi : boxe anglaise
Mardi : Muay Thai
Mercredi : Boxe anglaise
Samedi : Muay Thai
Il fut un temps (précovid) où j'enchainais aussi la savate les mêmes jours que l'anglaise. Je suivais. Aujourd'hui, soit 4 ans plus tard, à 44 ans, mon corps fatigue à la troisième séance et c'a été le cas hier : rien dans les bras, rien dans les jambes, quelques fulgurances mais j'ai boxé avec un ami de même poids et beaucoup moins bon, bon esprit. A côté de moi il y avait le champion du club, 42 ans, 80 bons kilos, très technique, un type adorable et qui mérite surement d'être connu hors du ring. Mais dedans c'est une autre histoire et il se retrouve systématiquement seul quand vient l'heure des binômes. En cette rentrée il y a pas mal de nouveaux et ceux-là ne s'y reprennent pas : ils font une séance avec lui et l'évitent toute l'année.
Moi c'est plus compliqué parce que je sais qu'il peut m'apprendre plein de trucs, il a l'expérience des combats et n'hésite pas à être pédagogue. Il m'a concédé que j'étais rapide et réussissais à le toucher mais lui renvoie trois fois plus fort, ce qui fait que le plaisir n'y est plus quand chaque coup est appuyé. Je lui en ai parlé, je lui ai dit carrément que je venais pas pour me blesser et puis on a refait un sparring, il a appuyé, j'ai répondu et c'était propre. J'en déduis qu'il maitrise ses coups et envoie en fonction de l'autre (il boxe indistinctement avec des supers lourds et des légers). La sanction est immédiate avec des gars comme ça et si c'est très formateur, il faut comprendre qu'en boxe loisir on recherche parfois autre chose que de devenir le prochain Canelo. Bref le coach a été un temps son beau père... je l'imagine mal lui dire quoi que ce soit. C'est assez frustrant de boxer toutes les semaines a coté d'un expert sans pouvoir se faire plaisir. J'en déduis qu'il me faut respecter ma catégorie de poids. C'est un peu dur après toutes ces années à boxer avec qui veut et mon égo en prend un coup quand des boxeurs cherchent des partenaires et que je meurs d'envie de monter avec eux. Mais entre le gars précité et les autres, de 95 kg et plus, je n'hésite plus : je passe mon tour.
En Muay thai c'est différent car on envoie beaucoup les jambes et les traumas à la tête sont moins fréquents. En fait on est bardé de protections en bas et rien en haut. D'ailleurs en boxe thai je reste l'un des plus vifs avec les petits jeunes et ça ça fait du bien![]()
J'imagine que c'est très traumatisant mais, d'un autre côté, il ne faut pas oublier que les problèmes dont tu parles sont de toutes façons courants après 60 ans.MARVELOUS-1 a écrit : ↑06 oct. 2023, 22:19 Je connais beaucoup de combattants de pieds-poings qui ont entre 46 et 63 ans avec des problèmes de santé .
Opérations des hanches, épaules, arthrose.
Il faut savoir se ménager et savoir accepter le temps qui passe.
Il y a toujours des gens qui ont la CHANCE d’avoir la santé.Bosie a écrit : ↑07 oct. 2023, 19:24 Ce topic est gentiment en train de se diriger vers l'écart entre générations... l'année dernière j'ai tourné en muay thaï avec un type très sec, léger et cancéreux. Une bombe. Le mec m'a allumé, en douceur, mais d'un bout à l'autre du round il a fait ce qu'il voulait. Je l'ai reçu aujourd'hui, il est en rémission et tourne pas moins de 5 fois par semaine ! Muay thaï chez Karbowski (qui commence ses séances par 20 min de cordes ! et est contre les protège tibias). En plus de ça il fait deux séances de kick boxing... et le meilleur c'est que le mec a 55 ans. Donc quand je vois ça, je me dis que j'ai plus droit de me plaindre avec mes 44 ans