Interview vraiment intéressante je trouve, du fils Hunter datant de Mars 219, ( avant donc,
que soit signé son combat contre Povetkin ).
Je l'ai écourté volontairement en enlevant le superflus car trop longue, (je sais on dirai pas^^) il y aura le lien de l'interview en entière à la fin :
"je viens de Vegas. Las Vegas est ma maison, j'ai fait toutes mes études là-bas, mes amis et ma famille sont tous à Las Vegas."
"Mon père était boxeur et j'étais là à cause de la boxe. Du côté de ma mère, son père était un entremetteur, un manager et un conseiller pour beaucoup de poids lourds; Joe Frazier, Razor Ruddock entre autres. La boxe faisait partie de ma famille depuis longtemps et c'est exactement la raison pour laquelle j'étais à Vegas. Il y a des hauts et des bas, tu sais? C’est comme un petit poisson dans un étang géant, mais Vegas est ma maison. "
Michael était le fils d'un ancien visage
des lourds Légers et des poids lourds, également nommé
Mike Hunter. La boxe était dans son sang. Bien que son père soit décédé il y a treize ans, abattu par des policiers infiltrés sur le toit d'un hôtel, Michael a crédité son père et mentor pour l'avoir initié à ce sport. Malheureusement,
Mike Sénior n'a jamais vu son fils se battre, quelque chose qui reste toujours gravé en Michael à ce jour.
Mike Sr avait battu d'anciens ou futurs champions des poids lourds, comme Oliver McCall ou Pinklon Thomas au cours d'une carrière mouvementée, sans jamais conquérir lui même un titre mondial. Il était connu pour sa capacité défensive, ne subissant qu'une seule défaite par arrêt tout au court de ses trente-six combats. C'est cette durabilité qui a conduit les Hunters à Vegas, lorsque le plus grand nom du sport s'est présenté.
«
Mon père était le partenaire d'entraînement de Mike Tyson pendant quatre ou cinq ans d'affilée, et j'étais né à l'époque. Heureusement, j'ai pu voir mon père boxer et s'entraîner avec les meilleurs, et à mesure que nous grandissons, tous ces gars commençaient à me connaitre. Ils m'ont toujours donné beaucoup de respect et m'ont raconté beaucoup d'histoires sur mon père à l'entraînement, à quel point il était fou et à quel point il était bon pour ce sport. »
Il a poursuivi:
«Je leur donnait beaucoup de crédits. J'avais un tel papa. Il essayé de m'éloigner de la boxe mais je voulais juste être comme lui, et le rendre fier de moi. La boxe était quelque chose pour laquelle j'étais naturellement doué. Je n'aimais pas vraiment les sports d'équipe, parce que je n'aimais blâmer personne ou genre pointer du doigt . Quand vous êtes au combat, c'est vous contre vous-même et l'adversaire qui est devant vous. J'apprécie ça. Cela m'aide aussi dans le quotidien, pour obtenir ce que vous voulez, sachant que vous devez travailler pour cela et que rien ne vous est donné. Ca vous permet de voir ces choses et vous aide également à l'extérieur du ring. Apprendre à vivre dans le monde. »
Michael Jr a l'expérience de combattre hors de ses bases, et d'affronter des combattants bien plus grand que lui. Il y a eu par exemple le géant Alexander Ustinov qu'il a matraqué, ou Martin Bakole, un partenaire d'entraînement principal du renommé poids lourds, Anthony Joshua. Hunter à été choisi pour affronter l'espoir Congolais Bakole à Londres.
"Je savais que mes déplacements et ma vitesse allaient être un problème pour lui ", a révélé Michael lorsqu'on lui a demandé s'il avait confiance en lui.
«Ce sont mes deux atouts et je sais les ai utiliser à mon avantage. Il voulait essayer différentes choses et il a pris des risques en voulant les mettre en oeuvre, ce fut un élément important que j'ai su exploiter. Je pense que mon heure est arrivé pour briller chez les pro en lourd»
«J'ai combattu beaucoup de gabarits comme cela en amateur, notamment Deontay Wilder et Tyson Fury. Ils me connaissent tous en temps que poids lourd. Je ne pense pas que ces gars-là pense que je suis un simple lourd léger. Tous ces gars-là, Tyson Fury, Charles Martin, Deontay Wilder, Dominic Breazeale… Je peux les défier encore et encore, ils me connaissent comme un poids lourd à part entière. Martin Bakole lui, ne me voyait pas comme un poids lourd. Il me voyait comme un petit Lourd Léger... Je suis très à l’aise pour combattre des gros gars et j'ai plein de tactiques surprises qui m’ont été utile pendant le combat de Bakole»
«J'apprécie être sous-estimé. Je suis juste un petit gars qui bat un gros gars et en tant que poids lourd, je n'ai jamais perdu contre personne aux États-Unis. À l’étranger, je n’en ai pas perdu beaucoup non plus. Personne qui est en Amérique ne peut vous dire qu'il a gagné contre moi. Tyson Fury peut, en tant qu'amateur, mais Tyson n'a pas vraiment gagné ce combat et il le sait! Il n'y a personne là-bas en ce moment qui a pris l'avantage sur moi dans cette catégorie. Wilder ou Fury ne pourrai pas mentir à mon sujet en me regardant dans les yeux. Ils me voient. On se connaît»
Pendant que nous parlions, il a révélé que Kubrat Pulev était un autre nom sur le radar du "Bounty Hunter", désespérant d’émerger au plus haut niveau. Il semblait peu probable que Top Rank / ESPN risquerait de se battre avec Hunter pendant que Pulev occupait la position obligatoire, mais il gardait espoir.
Aussi talentueux que Michael était, il était entre les mains de la politique de boxe avec seulement un petit terme restant sur son contrat
Matchroom. Bien qu’il espère renouveler son accord ou signer avec l’une des plus grandes plateformes concurrentes, il a révélé qu’il
«devrait se battre avec quiconque jusqu’à obtenir ce qu'il mérite».
Sa nature décontractée était évidente, mais je craignais que Hunter puisse tomber dans le côté le plus sombre du sport, laissé sur la touche et traîné dans le ring à la demande des promoteurs.
"Vous savez dans ce milieu je n’ai personne qui me soutient autre que moi-même. Je ne sais jamais vraiment où je vais aller. J'essaie juste de prendre tout combat disponible et tout ce qu'ils essaient de me donner, j'accepterai si cela a du sens. C'est très difficile pour moi de prédire l'avenir, parce que je suis dans une position délicate. Pour n'importe lequel de ces grands noms, je me battrais. Je craint que mon combat avec Povetkin ne se fasse pas. J'étais censé le combattre, je priais pour ce combat, mais il semble que cela ne se produira pas... Ça n'a rien à voir avec moi. J'espère vraiment combattre n'importe lequel de ces grands noms très bientôt, et ensuite je pourrai faire irruption sur la scène. Je veux retrouver mon respect.»
Il a enchaîné:
«L 'aspect commercial de ce sport est la pire chose, et garder inactif un combattant l'est tout autant. En fait, la chose la plus difficile, c'est d’obtenir des combats et amener les gens à voir si vous en valez la peine.
En amateurs, vous participez aux tournois et vous combattez les meilleurs. Vous ne saviez pas qui vous alliez combattre, où, quand, j'aime la boxe comme ça. Vous apprenez sur le tas.
Ce sont toutes des affaires politiques en jeu, et que vous ne ferez jamais les meilleurs combats quand vous êtes censé les faires»
Mais Michael Jr ne se laisser décourager, comme son père jadis tout au long de sa carrière.
Un autre visage connu est présent ici à Londres, c'est l'homme qui avait surpris le monde en battant le grand Lennox Lewis,
Hasim Rhaman. Il est un conseiller ainsi qu'un proche de la famille. Rhaman offre son expérience d'ancien éternel outsider de la division à Michael, et leurs carrières semblent se refléter.
"Juste avant le décès de mon père, quand j'avais commencé à me battre en tant qu'amateur, les fils d'Hasim Rahman faisaient également de la boxe chez les amateurs. J'étais un peu en avance sur eux alors je les aient pris sous mon ailes. En grandissant ils sont devenus comme mes frères. Hasim est donc un proche.
"En ce qui concerne les affaires, il vient, ou je vais chez lui. Il connaît toute ma famille et nous fait profiter de son expérience dans le milieu. Il est très intellectuel et connait le business »
Marchant vers sont destin qui l'attend cette année, Michael Hunter était prêt à se salir les mains. Il contrôle la peur en tant que fils d'un guerrier qui a choisi de passer son temps à combattre Mike Tyson.
Mais est il du même sang ? Sa douceur a suscité l'admiration des fans britanniques ces dernier mois, mais le regarder battre sans pitiés le géant Martin Bakole a fait taire ceux qui pensaient qu'il était peut-être trop gentil.
Calme face à la pression, mais déterminé à faire le travail à tout prix.
"Si je n'étais pas boxeur, je serais un spirituel. Je suis très impliqué dans la spiritualité, je fais du yoga et je médite. J'essaie aussi d'enseigner la même chose à mes amis et à ma famille. Vous êtes la seule personne qui m'a jamais posé cette question, vous êtes donc la seule personne à avoir cette réponse! "
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